La Position du Judaïsme au Maroc entre le Nationalisme Sioniste et le Nationalisme Marocain9/21/2016 Une Question Primordiale et Centrale dans nos Esprits Marocains Les Judaïques Marocains entre Deux Chaises Nationalistes: SM Mohamed VI: «Nous voulons, à cette occasion, vous assurer du soutien total et constant du Royaume du Maroc aux droits historiques légitimes du peuple palestinien, avec au premier chef, le droit d'établir son Etat indépendant sur ses territoires libérés, ayant pour capitale Jérusalem-Est, un Etat viable vivant côte à côte avec Israël, dans la paix et la sécurité, conformément aux résolutions de la légalité internationale», poursuit le souverain dans ce message au président du Comité des Nations Unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien." Est-ce que les juifs marocains soutiennent SM Mohamed VI dans le dossier palestinien ? https://m.le360.ma/politique/palestine-message-de-mohammed-vi-a-lonu-58691 Je penses que le moment est venu pour le Judaïsme Marocain d'ouvrir une campagne de sensibilisation et d'éducation des deux côtés de la palissade et cela ce qu'est le Judaïsme et ce qu'est le Sionisme. "[Theodor] Herzl avait tiré comme conclusion de sa déception qu'il était illusoire pour les Juifs de chercher leur salut dans l'assimilation, et qu'ils devaient posséder leur propre État, refuge pour tous les Juifs persécutés. En 1895, il adhère à la thèse du sionisme et le 15 février 1896, il publie Der Judenstaat (L'État des juifs), un livre dans lequel il appelle à la création d'un État pour les Juifs. Espérant le soutien des grandes puissances, il le fait en tentant de se placer dans la continuité des idéologie coloniales de l'époque : « Pour l'Europe, nous formerons là-bas un élément du mur contre l'Asie ainsi que l'avant-poste de la civilisation contre la barbarie» " 11 Dans plusieurs cas, les Judaïques disent que l'Intégrisme Islamiste ce n'est pas l'Islam. Les Pouvoirs Publics et les tenants de la Pensée Islamique modérée tentent eux aussi de dissocier les deux par des actes, des déclarations et même des interventions militaires. Au niveau du Judaïsme, on ne voit pas la même approche, on glisse sous le tapis toute discussion ou on condamne et on invective celle ou celui qui essaye de soulever la question du Sionisme et du Judaïsme, ce qui ne fait que renforcer les Extrêmes des deux côtés de la palissade. Des fois je me poses la question: Est ce que cette manière de ne point aborder le sujet sur le sionisme et le Judaïsme est une politique volontariste et voulue afin de ne pas éduquer surtout les Judaïques Marocains vu que leur support est essentiel à ceux que l'ont désigné les Ashkénazes qui en fait avaient mal traite les Séfarades craignant leur proximité de vie et d'existence et meme de pratiques religieuses trop proches des musulmans occidentaux. En réponse à ce rejet et cette méfiance des Ashkénaze surtout ceux que l'on appelle les Pingouins, les tenants de l'orthodoxie, les Sépharades surtout ceux que l'on nommait "Sekine" ont fini par s'adhérer au Sionisme et cela sans retenue vu que leur sort devient dépendant des Ashkénazes qui monopolisait les rouages de l'Etat d'Israël a cette époque. Depuis lors, on assiste a un Black-out total sur la question du Sionisme et une adhérence des Séfarades sans condition au mouvement Sioniste puisqu'ils furent intégrés dans la société israélienne a travers plusieurs canaux politiques et socio-économiques qui leur a permit de gravir l'échelle sociale et institutionnelle pour se placer dans des positions rivalisant avec les Ashkénaze. On assiste dès lors même un transfert de la haine vis a vis de l'Arabe et le Palestinien s'opérait sans dégât ou bruit chez les Sépharades comme une preuve de leur allégeance aux conditions de la nationalité israélienne telle que prônée par les Ashkénazes et aussi comme moyen de les dissuader que même ayant vécu parmi les "Arabes" ces Sépharades n'ont rien de commun avec eux et donc devrait avoir une telle attitude pour se distancer d'eux. Le même phénomène de vouloir se distancer des Arabes pour réussir une intégration sociale et démontrer leur fidélité institutionnelle fut entreprise par ceux que l'on appelait, la première génération des "pieds noirs" qui débarquèrent en France suite aux indépendances répétées du Maroc (2 Mars 1956), la Tunisie (20 mars 1956) et l'Algérie (5 Juillet 1962). Cette promotion sociale les lies définitivement au mouvement sioniste à travers la distribution des faveurs et des bénéfices de l'Etat d'Israël contre la transaction de leurs filles et fils qui deviennent le réservoir des besoins militaires de l'Etat d'Israël. Sionisme, Anti-Sémitisme et Judaïsme Politique Intégriste Voila un article que je rédigeais et qui n'est pas complet mais qui adresse le problème de la relation dont toute ma génération d'intellectuels et de penseurs a endurée comme dilemme idéologique, politique, social et même religieux a l’égard de leurs compatriotes Judaïques marocains. Les indications abordées par cet écrit sont pour l'instant celles que je considère comme important pour nos pensées et pour nos réflexions sur la question de la communauté Judaïque Marocaine, ses racines religieuses et l'impact de l’idéologie sioniste dont j’énumère quelques principaux traits ci-dessous: En premier, le sionisme qui malgré son origine et sa détermination première Européenne et même Raciste notamment en enfourchant les mêmes approches impérialistes et colonialistes qui se voulaient modernisatrices et cela en désignant les peuples Arabes de "Barbarie," a réussi a s'infiltrer et se substituer comme une religion dans les passions comme dans les êtres de certains de la plupart des Judaïques Marocains. Le deuxième succès du sionisme est lié a l'usurpation du terme sémite et son utilisation de tout ce qui touche la notion Judaïque, l'Etat d’Israël devient Anti-sémite. J'ouvre une parenthèse ici que cet amalgame a été la raison pour laquelle la semaine passée le Doyen d'un département d’études dans l'Université de Californie a Berkeley, une institution financée par l'Etat de Californie donc par les impots payées par les résidents Californiens, et cela a la suite de la pression exercée par des groupes soutenant Israël et ceci en déclarant ce cours était anti-sémitique. La réaction forte des progressistes et des étudiants ne s’était pas fait attendre obligeant une révision du curriculum par une commission spéciale, le cours sur la Palestine et la Colonisation des terres Palestiniennes fut réinstallé. En fait, ce cours se voulait plus une invitation au débat sur les conditions et les effets de cette colonisation et l'installation des colons Judaïques sur des terres appartenant a d'autres propriétaires fonciers. Donc, l'abus de cette notion de l'anti-sémitisme pénètre même les cercles académiques aux Etats-Unis pour imposer le choix de cours et leur diktat sur la sélection des sujets historiques. De ce fait, la mobilisation contre cette censure se basait sur le provoquant ainsi un débat international sur la liberté académique qui a provoque un débat international alors que ce cours cherchait un débat parmi seulement 30 étudiants enregistre d'un cours d'1 unit et dont les discussions sont menées par un Etudiant. En effet, il s'agissait dans ce cas d'un cours qui était déjà vidé de tout contenu idéologique ou politique diffamatoire ou ségrégationniste mais objectivait juste une récapitulation et une narration de faits historiques intangibles. De ce fait, l'opposition préalable des défenseurs du sionisme a ce cours sous le couvert de l'anti-sémitisme a rendu un grand service a ce petit cours qui du jour au lendemain s'est transformé en un forum international sur la liberté académique et la pression des groupes d’intérêts privés, idéologiques et politiques. Donc ce retour de la manivelle idéologique "locomotivé" par l'Histoire têtue nous rappelle qu'il faut vraiment savoir choisir et prioriser ses batailles. Voila un contenu d'une des coupures de presse relative a ce sujet publié durant la semaine du 17 Septembre 2016: "L’université de Californie à Berkeley (Cal) a rétabli ce matin un cours mené par un étudiant sur la Palestine après des réclamations indignées suite à sa suspension arbitraire la semaine dernière. La suspension, décidée apparemment pour répondre à la pression exercée par les associations de défense d’Israël, a été largement condamnée – par les étudiants, les professeurs et les observateurs – en tant que violation de la liberté académique, comme choquante et injustifiable." C'est effectivement une des épines qui barre la marche commune entre les Musulmans progressistes et les Judaïques qui approchent cette définition de l'anti-sémitisme comme leur appropriation exclusive et en font une donnée idéologique qui sert les intérêts du sionisme d'une manière exclusive avec une habilite qui cache effectivement ces prolongations idéologiques sionistes. Ce problème d’interprétation et de revendication d'un principe sacré pour toute une race rend donc le dialogue plus difficile puisque même l'engagement préliminaire de la part des Musulmans évoque et insiste sur le fait que la race sémite ne s'identifie et ne devrait pas par véracité être utilisée par aucune des trois religions qui sont effectivement adoptes par les sémites. Troisièmement, et la controverse la plus courante est la complète absorption du sionisme comme idéologie officielle de certains partis politiques israéliens dont l'occupation du pouvoir en Israël leur permet de ne point mettre en avant la religion Judaïque mais les principes sionistes comme la raison d’être de l'Etat d’Israël et comme justifications selon leur rationnel de la poursuite de la politique agressive de colonisation et d'usurpation des terres existantes et même des maisons des Palestiniens ou autres ethnies. Dans cette présence et coexistence du Judaïsme et du Sionisme dans la pensée du Judaïque Marocain que tous les différents existent et persistent entre les Communautés Éduqués Musulmanes du Maroc et leur Contrepartie Judaïque Marocaine. Cet article est encore en cours d’élaboration puisqu'il s'agit plutôt d'un forum dont le but est de débattre et recevoir les réactions des lectrices et lecteurs vu l'importance sentimentale et politique du sujet sensible ce qu'est le Sionisme et ce qu'est le Judaïsme. Ce sujet peut aussi englober un autre sujet a savoir la différence entre l'Arabisme, la notion du Panarabisme et la Religion Musulmane ou la Religion Chrétienne. On peut même pousser plus haut d'un cran ou deux et avoir le cran de se demander la différence entre ce qui est désignée comme "Idéologie Islamiste" et la Religion de l'Islam. Notes sur les Photos présentées ci-dessous: 1 - Declaration de Balfour 1917 2 - L'émir Fayçal I et Chaim Weizmann, un des principaux dirigeant libéral (à gauche, portant aussi une tenue arabe en signe d'amitié) date 1918. 3 - British Mandate Palestine 1920 4 - Le projet de partage de la Palestine selon la commission Peel 5 - Femmes Judaïques Amazigh du Souss, Oufrane 6 - Le Souverain Marocain Mohamed VI et le Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abass. Notes Bibliographiques: 11 - Theodor Herzl, Der Judenstaat (1896), éd.française, L'État des Juifs, Paris, La Découverte, 2003, p. 47. et https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_sionisme… Compilation de photographies et texte sont Copyright Dr. Said El Mansour Cherkaoui le 21 Septembre 2016
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AuthorSaid El Mansour Cherkaoui HOMMAGE a Mr. PIERRE RONDOT
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